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Un collectif veut créer une assurance sociale alimentaire sur le modèle de l’AVS

Alors que la précarité bat des records, un comité souhaite mettre en place une nouvelle assurance sociale. Le principe: cotiser en fonction de ses moyens et recevoir chaque mois une somme dédiée aux courses. Une initiative qui s’inspire de démarches françaises, et tombe en plein débat sur la 13e rente AVS

Chaque mois, le bénéficiaire de l’allocation alimentaire recevrait un montant à dépenser en courses dans des magasins conventionnés. — © IMAGO/ANTHONY PHOTOGRAPHY / IMAGO/Westend61
Chaque mois, le bénéficiaire de l’allocation alimentaire recevrait un montant à dépenser en courses dans des magasins conventionnés. — © IMAGO/ANTHONY PHOTOGRAPHY / IMAGO/Westend61

Après l’AVS et l’AI, verra-t-on un jour l’avènement d’une ASA, pour «assurance sociale alimentaire»? C’est en tout cas l’espoir du réseau pour l’ASA, qui a officialisé sa création le 22 janvier à Muttenz (BL). Dans les locaux de la Haute Ecole spécialisée du nord-ouest de la Suisse, une assemblée, réunissant une cinquantaine de Romands, Alémaniques et Français, a planché sur la création d’une nouvelle branche nationale des assurances sociales, version courses.

Au cœur du projet, on trouve l’organisation paysanne Uniterre, le Mouvement pour une agriculture paysanne et citoyenne (MAPC), ou encore l'association agrarinfo.ch. Cela fait un peu plus d’un an qu’ils travaillent à bas bruit sur le principe d’une ASA qui reprendrait le modèle de l’AVS. Chaque personne percevant un salaire cotise chaque mois pour la caisse, et toute personne résidant en Suisse reçoit une somme fixe, utilisable pour ses courses dans des magasins choisis.

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